2018, une année record pour l’épargne salariale
De plus en plus d’entreprises et de PME mettent en place des dispositifs d’épargne salariale. Ceci explique partiellement les performances de l’année écoulée. Au total, ce sont plus de 324 000 entreprises supplémentaires qui se sont lancées, en hausse de 3% sur un an. Et il ne faut pas croire que ce sont uniquement des grandes entreprises. En effet, 98% comptent moins de 250 salariés.
Depuis janvier 2019, de nouvelles mesures pour favoriser l’intéressement, la participation et l’abondement
Depuis le 1er janvier, le forfait social est supprimé pour les entreprises de moins de 250 salariés sur les sommes versées au titre de l’intéressement, ainsi que pour les entreprises de moins de 50 salariés sur l’ensemble des sommes versées sur les dispositifs de partage de profits : intéressement, participation et abondement. La contribution patronale de 20% est ainsi annulée ! Le gouvernement cherche ainsi à inciter les TPE et PME à mettre en place des solutions d’épargne salariale. L’ambition est forte, avec pour objectif que 3 millions de salariés dans les entreprises de moins de 250 personnes bénéficient d’un dispositif de partage de la valeur (aujourd’hui, 1,4 million)
Pourquoi mettre en place un dispositif d’épargne salariale ?
L’intéressement et la participation sont tous les deux des dispositifs d’épargne salariale. Ils constituent indéniablement des outils de management puissants pour la motivation des collaborateurs et le développement de l’entreprise.
L’intéressement vise à associer les salariés d’une entreprise à sa réussite. Il se traduit par le versement de primes aux salariés en fonction de l’atteinte d’objectifs ou de niveaux de performance. Et la participation permet de redistribuer aux salariés une partie des bénéfices réalisés.
Qu’il s’agisse de l’intéressement ou de la participation, les sommes reçues par le salarié sont exonérées de cotisations salariales (exception faite de la CSG et CRDS). Elles ne sont soumises à l’impôt sur le revenu que si elles sont perçues immédiatement. Investies dans un plan d’épargne salariale (PEE, PEI ou PERCO), elles sont exonérées d’impôt dans la limite de la moitié du plafond de la sécurité sociale soit 20 262 euros en 2019.
En conclusion, vous voulez améliorer la performance de vos salariés, augmenter leur pouvoir d’achat en optimisant votre coût salarial, profitez des conseils et de l’accompagnement GECIA pour faire de cet événement une opportunité de développement. Contactez-nous.